Zéro résidu de pesticides

Légumes de serres & légumes de plein champ

Océane propose, désormais et avec régularité, toute une gamme de légumes frais garantis Zéro résidu de pesticides. L’offre porte non seulement sur les productions de serre, tomates et concombres, mais également sur les produits de plein champ comme la mâche et bientôt d’autres.

Depuis de nombreuses années, les maraîchers Océane expérimentent des solutions leur permettant d’utiliser de moins en moins de produits phytosanitaires lors de la production de leurs légumes. Les résultats des analyses laboratoire des deux dernières années ont permis de valider les faits : nous savons produire avec constance des légumes irréprochables, dépourvus de résidu de pesticides.

ZÉRO RÉSIDU DE PESTICIDES GARANTI

De quoi parle-t-on ?

Un pesticide, étymologiquement parlant « tueur de fléaux », est une substance obtenue le plus souvent par synthèse chimique et utilisée pour lutter contre les bio-agresseurs dans les cultures, tels que les insectes ravageurs, les champignons, les herbes invasives ou les vers parasites. Celui qui a déjà cultivé son propre potager sait combien l’adversité peut être forte !

La loi encadre la production de chaque denrée alimentaire. Elle fixe une Limite Maximale de Résidus de produits pesticides (biocides et produits phytosanitaire). La LMR, définie par la Commission Européenne est le seuil au-delà duquel la commercialisation d’un produit alimentaire n’est plus autorisée. Son respect implique la responsabilité pénale du producteur.

Les maraîchers Océane s’engagent individuellement et volontairement bien au-delà des exigences réglementaires puisque leurs légumes estampillés Zéro Résidu de pesticides ne recèlent aucun résidu de pesticides.

Preuve à l’appui

Le dire, c’est beau. Le prouver, c’est mieux ! C’est pourquoi, nos légumes sont analysés par un laboratoire indépendant et accrédité. La recherche de résidu éventuel de pesticides ne se limite pas au spectre minimal : nous commanditons les recherches sur 600 molécules actives. Nos analyses sont menées selon le seuil de quantification, c’est-à-dire basée sur la recherche de la plus faible valeur connue qui permette d’obtenir un résultat fiable et quantifiable.

Les tomates et les concombres, cultivés en milieu très contrôlé, font l’objet d’une analyse dans chaque serre au début de la récolte, puis chaque mois tout au long de la saison. Toute intervention phytosanitaire sur une culture entraîne son retrait de la gamme jusqu’à preuve, analyse à l’appui, de l’absence de résidu de pesticides dans les récoltes.

Les cultures de plein champ, qui ne sont jamais à l’abri d’une contamination d’accidentelle par un cultivateur voisin, sont analysées systématiquement, lot par lot, juste avant la récolte.

SAVOIR-FAIRE, BON SENS, RECHERCHE ET TECHNICITÉ

Les capacités des maraîchers Océane à produire des légumes sans résidu de pesticides ne doivent rien au hasard. Cette nouvelle gamme est le fruit de longues années d’expérience, d’une grande maîtrise technique et d’une vraie volonté de progresser en permanence dans des modes de culture responsables.

Règle n°1 : créer les conditions qui limitent les risques de maladies, l’exposition aux insectes ravageurs et aux parasites

Les serres chauffées, dédiées à la culture des concombres et des tomates, constituent de formidables outils pour développer les cultures à l’abri de leurs agresseurs naturels :

  • 1 - Le milieu semi-fermé permet d’empêcher l’entrée de nombreux insectes ravageurs
  • 2 - La culture sur substrat ne nécessite aucun herbicide et empêche toute possibilité de contamination en pesticides émanent d’une culture voisine
  • 3 - Le contrôle de l’humidité et de la chaleur évite le développement de beaucoup de maladies et de champignons
  • 4 - Les auxiliaires de culture et les techniques de bio-contrôle peuvent développer tout leur potentiel

Mais encore faut-il avoir la rigueur de mettre en place une organisation du travail qui permette d’optimiser ces conditions ! Par exemple, chez Laurent Bergé, producteur de tomates Océane, l’entrée dans les serres ne se fait pas sans règles strictes autour de l’hygiène et de la sécurité alimentaire. Les techniciens, qui passent de serres en serres, sont soumis aux mêmes exigences et portent des tenues spécifiques. Le personnel est formé à l’effeuillage, notamment, pour éviter à la plante des blessures qui la fragiliseraient. La qualité du travail a un impact important sur la bonne santé des cultures. Les substrats de culture sont recyclés tous les ans et une attention toute particulière est portée à la gestion des déchets.

Les cultures de plein champ sont, par nature, beaucoup plus exposées. Les maraîchers Océane accordent beaucoup de soin à la préparation des sols pour limiter les risques de maladies et les « mauvaises herbes », l’apport régulier de sable permet aussi d’éviter la stagnation de l’humidité. Les producteurs de plein champ pratiquent la rotation des cultures, ils échangent même des parcelles entre eux pour allonger le processus. La mâche et les jeunes pousses sont de plus en plus souvent cultivées sous abri non chauffé. Protégées des intempéries, elles développent plus rarement des maladies.

Règle n°2 : choisir les variétés les plus résistantes, des semences et des plants sains

Chaque année les maraîchers Océane testent de nouvelles variétés et travaillent de concert avec les producteurs de plants, eux aussi Nantais. Actuellement, de nouvelles variétés de tomates et de concombres résistantes à l’Oïdium, un champignon, sont à l’essai dans plusieurs serres. Des jeunes pousses de laitue plus rustiques passent également au banc d’essai dans nos champs.

Outre la résistance de la variété, les maraîchers regardent aussi de très près la qualité des plants achetés. Ils contrôlent chez les fournisseurs leurs conditions de production et font réaliser des analyses lors de leur réception.

Règle n°3 : surveiller sans relâche, n’intervenir qu’en cas de risque avéré et privilégier les alternatives aux pesticides

Qu’il s’agisse de cultures sous serre ou de plein champ, la surveillance visuelle des cultures, les piégeages d’insectes et les échanges d’informations sont essentiels. La détection précoce des foyers d’infestation permet d’intervenir uniquement sur les plants contaminés et d’activer, pour les cultures de serre, les lâchers d’auxiliaires de culture.

La PBI, protection biologique intégrée, qui privilégie les luttes biologiques est aujourd’hui très efficace et diversifiée. Pour lutter contre les ravageurs et les maladies des cultures, les producteurs de serre Océane utilisent des auxiliaires, tels que des arthropodes (insectes, acariens), des nématodes, des bactéries ou des champignons entomopathogènes. Ils agissent soit par prédation, soit par parasitisme. Cette pratique culturale reproduit les mécanismes de régulation à l’oeuvre dans la nature.

Pour certaines cultures, comme la mâche, les maraîchers évaluent les probabilités de maladie sur la saison, ils sèment en conséquence et préfèrent détruire les planches attaquées plutôt que d’appliquer un traitement phytosanitaire.



En mai 2018, la démarche Zéro Résidu de Pesticides de la coopérative Océane a été labellisée par le Comité de Labellisation du Collectif Nouveaux Champs ; pour plus d’informations sur ce Collectif national : www.nouveaux-champs.fr

Une large gamme
de légumes frais
garantis

  • - TOMATE COCKTAIL
  • - TOMATE RONDE / ALLONGÉE
  • - TOMATE GRAPPE
  • - TOMATES CERISE RONDE
  • - TOMATES CERISE ALLONGÉE
  • - CONCOMBRE
  • - MÂCHE
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